Adaptation des Alsaciens-Lorrains aux mœurs et traditions du Reich allemand

Les rênes du pouvoir ont été pris par le Reich allemand en 1870, dans des conditions qui ont violées le droit des gens à disposer d’eux-mêmes, la constitution de 1852, l’armistice du 28 janvier 1871 et caractérisées par un vice du consentement de la violence (https://sens-de-lalsace.blogspot.com/2022/12/la-iii-eme-version-de-la-republique.html)

C’est dans cette logique du droit de la force que s’est déroulée la vie en Alsace-Lorraine.

Aussi le terme envahisseur pour désigner le Reich allemand durant la période 1870-1918 semble approprié et l’expulsion des sujets parmis les plus dangereux, à la fin de la guerre, peut apparaitre comme une mesure préventive.

 

 Le passage du Rhin – Œuvre de Jean-Jacques Waltz, dit “Hansi”

https://www.hansi.fr/fr/qui-est-hansi--7

 

C’est donc avec une joie indescriptible que les Alsaciens-Lorrains ont accueilli la France libératrice.

Seules images vidéos de l’époque permettent d’en mesurer la ferveur à sa juste valeur.

 

Libération de Strasbourg 22 novembre 1918 – Source INA

 

Est-il possible que cette joie n’était provoquée que par la fin de la guerre ou faut-il accepter que son expression était principalement consécutive à la certitude d’un retour aux valeurs “Liberté, égalité, fraternité” ?

Quelles sont les valeurs auxquelles les Alsaciens-Lorrains ont été confrontés durant l’annexion de force et s’y sont-ils adaptés ? 

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